Texte original | Traduction | |
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Ph(ilippus), Dei gr(ati)a Franc(orum) et Navarre rex, sen(escall)o Petragoricen(si) et Caturcen(si) aut ejus locumten(enti), sal(u)t(em). Dil(ectus) et fidelis n(oste)r Archambaudus comes Petragoric(ensis) nob(is) fecit exponi, gravit(er) co(n)querendo, q(uo)d, cu(m) carissimus d(omi)n(u)s et genitor n(oste)r dud(um) eidem comiti seu genitori suo castrum et castellania(m) de Calciata cu(m) om(n)ib(us) pertinen(ciis), jurib(us), redditib(us), redibenciis, justicia alta et bassa et o(mn)ib(us) aliis jurib(us) q(ue) d(i)c(t)o d(omi)no et genitori n(ost)ro p(er)tine(re) pot(er)unt quomodol(ibet) in p(re)missis, sup(er)ioritate et ressorto du(m)taxat exceptis, tradid(er)it in recompesacione(m)[sic] vicecomitatuu(m) Leomann(ie) et Altivillaris, et licet d(i)c(t)us genitor n(oste)r in d(i)c(t)is castro et castellania cavalcata(m) h(ab)eret et eam int(er)du(m) recep(er)it, nichilominus habitatores d(i)c(t)oru(m) castri et castellanie d(i)c(t)am cavalcata(m) p(re)fato comiti solv(er)e cont(r)adicu(n)t indebite et injuste (et) (contr)a p(re)d(i)c(t)e tradic(i)onis tenorem. Unde mandam(us) vob(is) q(ua)t(inus), si, visis litt(er)is sup(er) d(i)c(t)a assignac(i)o(n)e confectis, voc(atis) d(i)c(t)is h(ab)itatorib(us), p(ro)cur(atore) n(ost)ro et aliis evocand(is), co(n)stit(er)it ita esse, d(i)c(t)am cavalcata(m) faciatis p(re)d(i)c(t)o comiti lib(er)ari (et) sine difficultate p(er)solvi, p(ro)ut fu(er)it r(aci)onis, ad h(oc) illos quos ad h(oc) ten(er)i noveritis debite co(m)pellendo. Dat(um) Par(isius), die lune post Brandones, anno D(omi)ni Mo CCCo XVIto. |
Philippe, par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, au sénéchal de Périgord et Quercy ou à son lieutenant, salut. Notre aimé et féal Archambaud comte de Périgord nous a fait exposer, en une plainte appuyée, que, comme notre très cher seigneur et père avait jadis remis audit comte ou à son père les château et châtellenie de Caussade avec toutes leurs dépendances, droits, revenus, redevances, justice haute et basse et tous les autres droits qui pouvaient appartenir à notredit seigneur et père, de quelque façon que ce fût, en cesdits lieux, excepté toutefois la souveraineté et le ressort, en compensation des vicomtés de Lomagne et d'Auvillar, et bien que notredit père eût possédé et de temps à autre perçu dans lesdits château et châtellenie le droit de chevauchée, néanmoins les habitants desdits château et châtellenie refusent d’acquitter au susdit comte ledit droit de chevauchée, indûment, injustement et contre la teneur de la susdite donation. Aussi vous mandons-nous que si, après avoir vu les lettres rédigées sur ladite assignation, convoqué lesdits habitants, notre procureur et tous autres qu’il faudrait convoquer, il vous appert en être ainsi, vous fassiez remettre et acquitter sans difficulté ledit droit de chevauchée au susdit comte, selon ce qui sera légitime, en contraignant dûment ceux dont vous saurez qu’ils y sont astreints. Donné à Paris, le lundi après les Brandons, l’an du Seigneur 1316. |