Texte original | Traduction | |
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Nov(er)int univ(er)si presentes
litt(er)as inspecturi q(uo)d nos Amalric(us), D(e)i provid(entia) dux Narb(one), com(es) Tol(os)e ac vic(ecomes) Bitt(errensis), dicim(us) (et) p(ro)mittim(us) vob(is), d(omi)ne A., vic(ecomes) Narb(one), ta(m)q(u)am fideli (et) ligio hom(in)i n(ost)ro q(uod) nos post Pascha p(ro)ximo vent(ur)am bona fide (et) s(i)n(e) malo ingenio laborabim(us) ut hab(e)atis castru(m) d(e) Lezignano, quod d(o)m(inu)s avunc(u)l(u)s n(oste)r tenet. Q(u)od si fac(er)e n(on) pot(er)im(us), nos trecentas lib(ras) merg(o)l(iensium) vob(is) dabim(us) a(n)nuati(m) don(e)c sup(er) d(i)c(t)o castro satisf(a)c(tu)m sit vob(is), n(e)c sup(er) castro p(re)d(i)c(t)o impediem(us) jus v(est)r(u)m. P(ro)pt(er) quod vos promittitis nob(is) q(uod) vos sic(ut) homo n(oste)r ligius manutenebitis (et) defendetis nos et homi(n)es n(ost)ros (et) om(n)ia jura n(ost)ra, (et) impendetis nobis (et) n(ost)ris de toto posse v(est)ro consiliu(m), auxiliu(m) (et) favorem. Et nos A., vic(ecomes) Narb(one), p(ro) eo q(uod) p(ro)mittitis nob(is), d(omi)ne A., D(e)i p(ro)vid(entia) dux Narb(one), com(es) Tol(os)e ac vic(ecomes) Bitt(errensis), q(uod) vos bo(n)a fide (et) s(i)n(e) malo ingenio laborabitis q(uod) hab(e)am(us) castru(m) de Lezignano (et), si hoc fac(er)e non pot(er)itis, q(uod) trecentas lib(ras) marg(o)l(iensium) nob(is) reco(m)pensabitis a(n)nuatim (et) q(uod) sup(er) p(re)d(i)c(t)o castro n(on) impedietis jus n(ost)r(u)m, p(ro)mittim(us) vobis bona fide (et) s(i)n(e) malo ingenio q(uod) nos cu(m) toto posse n(ost)ro (et) om(n)ib(us) virib(us) n(ost)ris manutenebim(us) (et) defendem(us) vos, ho(m)ines v(est)ros (et) om(n)i a jura v(est)ra (et) vob(is) ta(m)q(u)a(m) d(omi)no n(ost)ro ligio impendem(us) consiliu(m), auxiliu(m) et favore(m) (et) p(ro) pred(i)c(t)is de vob(is) nos tenem(us) plenarie p(ro) pagatis. Et ut h(e)c om(n)ia robur optineant p(er)petue firmitatis, nos A., D(e)i p(ro)vid(entia) dux Narb(one), com(es) Tol(os)e ac vic(ecomes) Bitt(errensis), et nos A., vic(ecomes) Narb(one), rogam(us) vos, d(omi)ne B., D(e)i gr(ati)a t(i)t(uli) S(an)c(t)or(um) Joh(ann)is (et) Pauli p(res)b(ite)r card(inalis), ap(osto)lice Sedis legate, q(uod) vos cu(m) n(ost)ris sigill(is) huic carte p(er) alphabetu(m) divise v(est)r(u)m apponatis sigill(u)m. Et nos B., D(e)i gr(ati)a t(i)t(uli) S(an)c(t)orum Joh(ann)is (et) Pauli p(res)b(ite)r card(inalis), ap(osto)lice Sedis legatus, v(est)ris p(re)cib(us) p(ro) bono pacis grato conc(ur)rentes assensu, huic pagine n(ost)r(u)m appo(n)im(us) sigill(u)m. Act(um) Bitt(erris), anno D(omi)ni M° CC° XIX°, IIII non(as) januarii. |
Sachent tous ceux qui verront les présentes lettres que nous Amaury, par la providence de Dieu duc de Narbonne, comte de Toulouse et vicomte de Béziers, disons et promettons à vous, messire A., vicomte de Narbonne, comme à notre fidèle et homme lige que nous, après Pâques prochaine , oeuvrerons de bonne foi et sans tromperie à vous faire avoir le château de Lézignan, que tient [pour l'heure] messire notre oncle. Si nous n'y parvenons pas, nous vous donnerons annuellement trois cents livres de melgoriens jusqu'à ce que vous ayez obtenu satisfaction dudit château, et nous n'entraverons pas votre droit sur le susdit château. Pour cette raison, vous nous promettez que vous, comme notre homme lige, maintiendrez et défendrez nous, nos hommes et tous nos droits, et que vous prodiguerez à nous et aux nôtres, de tout votre pouvoir, conseil, aide et faveur. Et nous A., vicomte de Narbonne, pour ce que vous, messire A., par la providence de Dieu duc de Narbonne, comte de Toulouse et vicomte de Béziers, nous promettez d'œuvrer de bonne foi et sans tromperie à nous faire avoir le château de Lézignan et, si vous n'y parvenez pas, de nous verser annuellement une compensation de trois cents livres de melgoriens, et de ne pas entraver notre droit sur le susdit château, nous vous promettons de bonne foi et sans tromperie que, de tout notre pouvoir et de toutes nos forces, nous maintiendrons et défendrons vous, vos hommes et tous vos droits, et qu'à vous comme à notre seigneur lige nous prodiguerons conseil, aide et faveur, et au titre de ce qui précède nous nous tenons pour pleinement payé par vous. Et pour que tout cela obtienne la force d'une perpétuelle fermeté, nous A., par la providence de Dieu duc de Narbonne, comte de Toulouse et vicomte de Béziers, et nous A., vicomte de Narbonne, demandons à vous, messire B., par la grâce de Dieu cardinal-prêtre du titre des Saints-Jean-et-Paul, légat du Siège apostolique, d'apposer votre sceau avec nos sceaux à cette charte divisée par l'alphabet. Et nous B. par la grâce de Dieu cardinal-prêtre du titre des Saints-Jean-et-Paul, légat du Siège apostolique, accédant volontiers, pour le bien de la paix, à vos prières, apposons notre sceau à cette feuille de parchemin. Fait à Béziers, l'an du Seigneur 1219, le 4 des nones de janvier. |