Texte original | |
De p(ar) le roy. Charles, com(m)e pieça vous eussions fait dire de p(ar) nous par Jehan de Dainville, n(ost)re escuier, que l’office de la chastelle- -nie de Lonchamp en la forest de Lions nous avions octroiee a Guerriot Haubergon, n(ost)re vallet trenchant, vacant p(ar) la mort de Jehan Boudart qui le tenoit, et avant ce que vous sceussiez n(ost)re volenté eussiez ledit office donné a Jehan de Montigny, mais non obstant ce feistes response audit Jehan de Dainville que, se il nous plaisoit que ledit Guerriot eust ledit office, vous vouliés que il l’eust et le li feriés mettre au delivre, si savons bien que ledit Guerriot n’en fist onques puis nulle poursuitte, combien que il ait plus cher ledit office que nul autre p(ro)fit ailleurs (et) pour cause, si nous plairoit bien que il l’eust et vous saurions bon gré de le li mettre au delivre, pour ce que nous le li donames et que a lui s(er)oit bien seant, et aussi que de li et de son s(er)vice nous no(us) tenons a bien content. Et audit Jeha(n)nin de Montigny faictes (et) pourveez d’aucun autre proffit ailleurs. Donné a Londres, le XIXe jour de juillet. Jehan. |
Soit en se limitant aux données factuelles :
Jean [II], roi [de France], mande à Charles [son fils] de remettre l’office de châtelain de Longchamps, dans la forêt de Lyons, à Guerriot Haubergon, valet tranchant du roi, en récompense de ses services, ainsi que le roi l’avait déjà fait demander par son écuyer Jean de Dainville, et de dédommager Jean de Montigny qui en avait eu le premier la jouissance.