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Format allongé, mise en page sobre, absence de justification à droite, lignes régulières mais tassées, écriture rapide : l’absence de solennité est évidente. On doit pourtant méditer l’inscription du texte entre les deux renvois, isolés, faits à l’auteur de la letttre, l’en-tête « De par le roy », la signature « Jehan » : une disposition en rupture totale avec la présentation séculaire des chartes sur un seul alinéa, compact, à la rigueur assorti de récognitions de scribes, de chanceliers, de notaires.
Les deux incisions qui se voient en haut de la pièce ne sont pas des déchirures accidentelles ; elles permettaient le passage d’une bandelette de clôture. Le sceau est invisible : sceau personnel de l’auteur, de cire rouge, il est apposé ici encore au verso, la lettre une fois pliée, en guise de clôture au moins autant que d’authentification.
Format allongé, mise en page sobre, absence de justification à droite, lignes régulières mais tassées, écriture rapide : l’absence de solennité est évidente. On doit pourtant méditer l’inscription du texte entre les deux renvois, isolés, faits à l’auteur de la letttre, l’en-tête « De par le roy », la signature « Jehan » : une disposition en rupture totale avec la présentation séculaire des chartes sur un seul alinéa, compact, à la rigueur assorti de récognitions de scribes, de chanceliers, de notaires.
Les deux incisions qui se voient en haut de la pièce ne sont pas des déchirures accidentelles ; elles permettaient le passage d’une bandelette de clôture. Le sceau est invisible : sceau personnel de l’auteur, de cire rouge, il est apposé ici encore au verso, la lettre une fois pliée, en guise de clôture au moins autant que d’authentification.