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Les gens des comptes et tresoriers du roy nostre seigneur a Paris, aus bailli de Caux et vicomtes de Faloize et d’Auge ou a leurs lieuxtenans, salut. Par vertu
des lettres royaulz au transcript desquelles, collationné en la chambre desdiz comptes, ces presentes
sont attachees soubz l’un de noz signets, nous vous mandons et a chascun de vous, si comme a lui
appartendra, que des terme, respit et souffrance octroyez par le roy nostredit seigneur a messire
Roigier de Hallenvillier,
chevalier, seigneur des Planches et de Saint Julien le Foucon, de lui fere les foy et hommage que
tenu lui est de fere a cause de sa terre et seigneurie dudit Saint Julien le Foucon, dont
lesdictes lettres font mencion, et aussi d’en bailler son adveu ou denombrement par escript jusques
au jour des Brandons prouchain venant, vous souffrez et laissez ledit chevalier joĂŻr et user
paisiblement, sans lui mettre ou donner aucun empeschement en icelle terre et seigneurie pour cause
de foy et hommage non faiz et denombrement non baillé ledit temps durant, pourveu toutesvoyes que
ledit chevalier premierement et avant toute euvre face le serement de feaulté es mains de vous,
bailli, et paie a vous, vicomtes, tous les autres droiz et devoirs pour ce deuz au roy nostredit
seigneur, et aussi qu’il n’y ait autre cause raisonnable d’empeschement pour quoy faire ne le doyez ;
laquelle, ou cas qu’elle y seroit, nous rescripvez feablement le plus tost que vous pourez a fin deue. Donné a Paris, le
XVIe jour de septembre, l’an mil CCCC et treize.
(Signé : ) J. de Paris.
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