Introduction des cours Dossiers documentaires Bibliographies
1277, 19 mai. Acte capitulaire (Toulouse)
Notice   •   Fac-similé interactif   •   Texte et traduction•  Commentaire diplomatique
Dossier 42
  1. Examen de l'acte
  2. Parties du discours

Essai

La présentation matérielle et la rédaction concordent. L’acte, assez bref mais précis, n’est ni négligé ni solennel, sans autre ornementation que le grossissement de l’initiale du premier mot et le redoublement de trait de quelques autres (N de nos, P. initiale de l’archevêque) ; l’écriture est rapide quoique peu liée ; les abréviations abondent. La langue est claire et technique, les clauses détaillant les pouvoirs du procureur et la ratification de son action sont bien là, mais relativement sobres. L’acte en bref est un outil pratique et savant à la fois ; à deux reprises il s’auto-désigne d’un terme précis, procuratorium (l. 3, 11), dont l’écho est répété par le substantif procurator (l. 2, 9) et par le verbe procurare (l. 10).

Le double scellement, solidement fixé au repli, fait écho de son côté à la double suscription. L’un et l’autre renvoient aux exigences du droit canon sur la prise de décision dans les communautés religieuses et sur le nécessaire consentement du convent ou du chapitre à certaines décisions de son supérieur, abbé, doyen ou prévôt… Noter au passage que le sceau du prévôt comme celui du chapitre représentent la lapidation de saint Étienne.