La lecture et l’interprétation historique et juridique de l’acte inciteraient à le qualifier sans hésiter d’« acte seigneurial ». Hormis pourtant la suscription et son répondant au bas de l’acte, le sceau, qui attribuent la rédaction et la validation à l’auteur de l’action juridique, cette impression est superficielle sous l’aspect diplomatique : l’écriture, les formules savantes (expression de la libre volonté, clause de promesse), la langue maîtrisée et technicienne, la description claire et sèche, tout renvoie à une composition d’esprit « notarial ». Il n’est jusqu’à l’articulation même du discours qui ne renforce cette impression, puisque, à la façon des actes notariés, la date de temps est mise en tête. Derrière l’habillage en « acte seigneurial » se cache à l’évidence un écrivain professionnel, qui peut avoir une clientèle élargie et qui, sans être forcément notaire, est déjà profondément marqué par la culture documentaire du notariat.
La lecture et l’interprétation historique et juridique de l’acte inciteraient à le qualifier sans hésiter d’« acte seigneurial ». Hormis pourtant la suscription et son répondant au bas de l’acte, le sceau, qui attribuent la rédaction et la validation à l’auteur de l’action juridique, cette impression est superficielle sous l’aspect diplomatique : l’écriture, les formules savantes (expression de la libre volonté, clause de promesse), la langue maîtrisée et technicienne, la description claire et sèche, tout renvoie à une composition d’esprit « notarial ». Il n’est jusqu’à l’articulation même du discours qui ne renforce cette impression, puisque, à la façon des actes notariés, la date de temps est mise en tête. Derrière l’habillage en « acte seigneurial » se cache à l’évidence un écrivain professionnel, qui peut avoir une clientèle élargie et qui, sans être forcément notaire, est déjà profondément marqué par la culture documentaire du notariat.