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L’acte est à première vue assez sobre, sans être négligé. Son aspect visuel est assez tassé : l’écriture est serrée et les interlignes sont relativement étroits, comme si l’on n’avait pas voulu gaspiller trop de parchemin. Néanmoins la présentation reste soignée, ne serait-ce que dans sa mise en page : le texte entre dans une justification parfaitement régulière, obtenue par la justification à gauche et, en bas, par la suite, d’ailleurs courante à l’époque, des traits qui achèvent la dernière ligne. La justification à droite se fait plutôt par allongement des lettres finales que par leur tassement (sauf pour “tenuz”, l.14) ou que par coupure des mots (seul “mo-lin” est coupé, l. 7-8), ce qui facilite la lecture.
Même si elle est de petit module et largement dénuée d’ornements, l’écriture est très lisible : il n’y a aucune confusion entre les lettres, les mots sont bien séparés, même si certaines liaisons d’articles ou prépositions ne nous sont plus familières (“lebaillis” l. 1, “desnonains” l. 3, etc.). Trait assez commun dans les actes en vernaculaire, les abréviations sont très peu nombreuses. Certains “i” sont pointés, notamment quand il y a un risque de confusion avec des jambages ou dans les noms propres. Enfin on trouve quelques majuscules, sur des mots importants tel le montant de la rente (“Quatre livres et Cinc sous” l. 4) ou, surtout, pour découper des segments sémantiques et souligner le début de nouvelles propositions.
En bref, on a recherché une écriture sobre et rapide, mais claire, qui facilite la lecture et évite les confusions. On observe même certains ornements, discrets mais donnant un peu plus de solennité à l’acte : ainsi des pleins et déliés rythment la calligraphie, certains traits des majuscules sont redoublés et une majuscule de taille plus importante est réservée à la première lettre du texte.
L’acte est à première vue assez sobre, sans être négligé. Son aspect visuel est assez tassé : l’écriture est serrée et les interlignes sont relativement étroits, comme si l’on n’avait pas voulu gaspiller trop de parchemin. Néanmoins la présentation reste soignée, ne serait-ce que dans sa mise en page : le texte entre dans une justification parfaitement régulière, obtenue par la justification à gauche et, en bas, par la suite, d’ailleurs courante à l’époque, des traits qui achèvent la dernière ligne. La justification à droite se fait plutôt par allongement des lettres finales que par leur tassement (sauf pour “tenuz”, l.14) ou que par coupure des mots (seul “mo-lin” est coupé, l. 7-8), ce qui facilite la lecture.
Même si elle est de petit module et largement dénuée d’ornements, l’écriture est très lisible : il n’y a aucune confusion entre les lettres, les mots sont bien séparés, même si certaines liaisons d’articles ou prépositions ne nous sont plus familières (“lebaillis” l. 1, “desnonains” l. 3, etc.). Trait assez commun dans les actes en vernaculaire, les abréviations sont très peu nombreuses. Certains “i” sont pointés, notamment quand il y a un risque de confusion avec des jambages ou dans les noms propres. Enfin on trouve quelques majuscules, sur des mots importants tel le montant de la rente (“Quatre livres et Cinc sous” l. 4) ou, surtout, pour découper des segments sémantiques et souligner le début de nouvelles propositions.
En bref, on a recherché une écriture sobre et rapide, mais claire, qui facilite la lecture et évite les confusions. On observe même certains ornements, discrets mais donnant un peu plus de solennité à l’acte : ainsi des pleins et déliés rythment la calligraphie, certains traits des majuscules sont redoublés et une majuscule de taille plus importante est réservée à la première lettre du texte.