Ce beau produit graphique est au service d’un texte clair, énoncé dans une langue standard, précise et riche en données factuelles, limpide et sans guère de fioriture, si ce n’est dans la corroboration, au reste passe-partout, à l’unisson avec les productions contemporaines. Le rédacteur (le chancelier lui-même et/ou l’un de ses clercs adjoints, liés à l’école cathédrale) ne laisse échapper qu’une bévue (Trinitati pour Trinitatis l. 1).
Les tildes, les ligatures allongées, la formule Data per manum renvoient à première vue aux productions pontificales ; la première demie ligne en caractères allongés semble dénoncer une influence de l’acte royal capétien, qui peut tout aussi bien avoir véhiculé les traits « pontificaux ». Mais le rôle des chanoines et des évêques de Paris a été tel, depuis près de deux siècles, dans la production des actes royaux, que la question de l’influence réciproque des uns sur les autres finit par se dissoudre devant la constatation d’une éclatante communauté de formes et de formules.
Ce beau produit graphique est au service d’un texte clair, énoncé dans une langue standard, précise et riche en données factuelles, limpide et sans guère de fioriture, si ce n’est dans la corroboration, au reste passe-partout, à l’unisson avec les productions contemporaines. Le rédacteur (le chancelier lui-même et/ou l’un de ses clercs adjoints, liés à l’école cathédrale) ne laisse échapper qu’une bévue (Trinitati pour Trinitatis l. 1).
Les tildes, les ligatures allongées, la formule Data per manum renvoient à première vue aux productions pontificales ; la première demie ligne en caractères allongés semble dénoncer une influence de l’acte royal capétien, qui peut tout aussi bien avoir véhiculé les traits « pontificaux ». Mais le rôle des chanoines et des évêques de Paris a été tel, depuis près de deux siècles, dans la production des actes royaux, que la question de l’influence réciproque des uns sur les autres finit par se dissoudre devant la constatation d’une éclatante communauté de formes et de formules.