L’acte est écrit sur un parchemin réglé, nettement plus haut que large. Le texte est écrit en bloc dans la partie supérieure de l’acte, avec des marges quasi inexistantes. Après un chrismon étiré sur neuf lignes, l’invocation verbale et la suscription sont mises en valeur sur la première ligne ; les souscriptions et la date, sans doute ajoutée après coup, sont séparées du corps du texte par de nombreux sauts de lignes, correspondant à la hiérarchie ecclésiastique pour les souscriptions. Une grande surface du parchemin est ainsi laissée blanche, signe d’une certaine solennité, et de l’importance accordée aux souscriptions. L’ornementation se limite au chrismon initial, décoré de points et de petits traits horizontaux.
Tout l’acte est de la même main, malgré l’annonce de corroboration manu nostra : les souscriptions ne sont pas autographes, le scribe a confisqué tout l’écrit, ce qui ne veut pas dire que les souscripteurs sont illettrés : ce sont des clercs de haut rang, qui savent évidemment écrire.
L’écriture est nettement livresque : c’est un mélange de minuscules carolines et d’onciales pour les capitales, en particulier dans les noms propres. Elle est très soignée et lisible, les lettres sont bien distinctes, même si le module diminue un peu au fil du texte. Les mots sont pour la plupart séparés, sauf pour les prépositions, généralement accolées au mot suivant, conformément aux pratiques de l’époque, et le texte est ponctué comme dans un livre, avec ponctuation faible en forme de point, ponctuation médiane en point-virgule inversé, et ponctuation forte en point-virgule, à la fin des souscriptions, et en double-point virgule à la toute fin de l’acte. Des majuscules sont mises deux fois au nom du prélat, au nom du roi ; parfois aussi titres ou nom sont écrits dans un mélange de majuscules et de minuscules, entre lesquelles le départ n’est pas aisé à faire (« archiepiscopus » deux fois au même endroit ; « ANSellus », premier des souscripteurs ; recognition du chancelier). Le scripteur use et abuse de « e » cédillés, une fois pour « oe » et même par hypercorrection à « publice ». Les pratiques abréviatives sont diversifiées : dans les souscriptions, le « presbiter » de « archipresbiter » connaît pas moins de trois types de contraction (prb, prbr, pr).
Une double queue de parchemin pend sous l’acte, signe qu’il y avait un sceau, même s’il n’est pas mentionné dans l’acte : on est ici au début de la diffusion du sceau, et les chancelleries n’ont pas encore totalement intégré l’annonce du sceau à leurs formulaires. Les quatre petits traits verticaux dans la marge supérieure sont l’inscription moderne (XVIIe siècle ?) de la date, qui a été faussement convertie en « 1111 » par un archiviste.
L’acte est écrit sur un parchemin réglé, nettement plus haut que large. Le texte est écrit en bloc dans la partie supérieure de l’acte, avec des marges quasi inexistantes. Après un chrismon étiré sur neuf lignes, l’invocation verbale et la suscription sont mises en valeur sur la première ligne ; les souscriptions et la date, sans doute ajoutée après coup, sont séparées du corps du texte par de nombreux sauts de lignes, correspondant à la hiérarchie ecclésiastique pour les souscriptions. Une grande surface du parchemin est ainsi laissée blanche, signe d’une certaine solennité, et de l’importance accordée aux souscriptions. L’ornementation se limite au chrismon initial, décoré de points et de petits traits horizontaux.
Tout l’acte est de la même main, malgré l’annonce de corroboration manu nostra : les souscriptions ne sont pas autographes, le scribe a confisqué tout l’écrit, ce qui ne veut pas dire que les souscripteurs sont illettrés : ce sont des clercs de haut rang, qui savent évidemment écrire.
L’écriture est nettement livresque : c’est un mélange de minuscules carolines et d’onciales pour les capitales, en particulier dans les noms propres. Elle est très soignée et lisible, les lettres sont bien distinctes, même si le module diminue un peu au fil du texte. Les mots sont pour la plupart séparés, sauf pour les prépositions, généralement accolées au mot suivant, conformément aux pratiques de l’époque, et le texte est ponctué comme dans un livre, avec ponctuation faible en forme de point, ponctuation médiane en point-virgule inversé, et ponctuation forte en point-virgule, à la fin des souscriptions, et en double-point virgule à la toute fin de l’acte. Des majuscules sont mises deux fois au nom du prélat, au nom du roi ; parfois aussi titres ou nom sont écrits dans un mélange de majuscules et de minuscules, entre lesquelles le départ n’est pas aisé à faire (« archiepiscopus » deux fois au même endroit ; « ANSellus », premier des souscripteurs ; recognition du chancelier). Le scripteur use et abuse de « e » cédillés, une fois pour « oe » et même par hypercorrection à « publice ». Les pratiques abréviatives sont diversifiées : dans les souscriptions, le « presbiter » de « archipresbiter » connaît pas moins de trois types de contraction (prb, prbr, pr).
Une double queue de parchemin pend sous l’acte, signe qu’il y avait un sceau, même s’il n’est pas mentionné dans l’acte : on est ici au début de la diffusion du sceau, et les chancelleries n’ont pas encore totalement intégré l’annonce du sceau à leurs formulaires. Les quatre petits traits verticaux dans la marge supérieure sont l’inscription moderne (XVIIe siècle ?) de la date, qui a été faussement convertie en « 1111 » par un archiviste.