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Milieu du XIIe siècle. Le Didascalicon d’Hugues de Saint-Victor
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Dossier 100

La séparation des mots est régulière en dépit d’une tendance à l’agglutination entre les prépositions in ou ad et les substantifs qu’elles déterminent. La coupe des mots à la fin des lignes est signalée par un tiret.

La ponctuation est assurée par trois signes différents :

  • le point situé sur la ligne (punctus) pour distinguer les propositions apposées ou subordonnées. Suivi d’une majuscule, il signale le début d’une nouvelle phrase.
  • le point virgule pour marquer une ponctuation forte en fin de paragraphe (dernière ligne, col. a).
  • le point d’interrogation (l. 23, col. a).

Sur ce feuillet de grande dimension (400 x 280 mm), la mise en page, sur deux colonnes régulières (330 x 90 mm), est scandée par un répertoire décoratif simple : la distinction en livre et paragraphe est annoncé par un titre rubriqué associé à une initiale filigranée de grand module (s : 25 mm de hauteur, d : 35 mm, p : 40 mm, s : 25 mm). On retrouve ici, comme dans le reste du manuscrit, l’alternance typique à l’époque entre initiale rouge filigranée de bleu et initiale bleue filigranée de rouge. Les lettres onciales sont utilisées pour mettre en valeur le début du livre six et de certains paragraphes.

Le copiste a corrigé par cancellation une faute d’inattention (sed quia salutifera).