La page comprend deux écritures principales, de type « prégothique », au tracé épais et médiocrement soigné.
La rubrique initiale, tracée après le texte et d’une autre main, est traitée comme une écriture de charte (surtout la première ligne) : lettres au corps réduit, aux hastes allongées et ornées, m et i plongeants à la fin du mot.
L’écriture du texte est déjà largement « gothicisée », avec des hésitations :
Enfin quelques lettres montrent l’influence des cursives documentaires, par des tracés plus contournés, brisés, prolongés vers le bas par des filets : h et v initiaux, g avec trait inférieur plus ou moins recourbé vers le bas, couple ii, et s final (dernier mot de la page).
Aux lignes 12 à 15, et surtout 13, des corrections ont été portées après grattage du parchemin. Il pourrait s’agir d’une autre main contemporaine, ou bien plutôt de la même main altérée par manque de place et de soin. L’écriture est rétrécie, penchée à gauche au début de la l. 13 (signe de rapidité), pleine d’abréviations, et oublie deux lettres (l. 13, fin). A la fin de la ligne 15, au moins eam est nettement d’une autre main encore.
L’ex-libris au bas de la page est probablement de la première moitié du XVe siècle : noter entre autres la forme des a construits sur deux traits verticaux ; l’extension en hauteur des t ; et le très large A (« majuscule gothique »), sans doute une indication de cote tracée en même temps, à en juger par la couleur de l’encre.
La page comprend deux écritures principales, de type « prégothique », au tracé épais et médiocrement soigné.
La rubrique initiale, tracée après le texte et d’une autre main, est traitée comme une écriture de charte (surtout la première ligne) : lettres au corps réduit, aux hastes allongées et ornées, m et i plongeants à la fin du mot.
L’écriture du texte est déjà largement « gothicisée », avec des hésitations :
Enfin quelques lettres montrent l’influence des cursives documentaires, par des tracés plus contournés, brisés, prolongés vers le bas par des filets : h et v initiaux, g avec trait inférieur plus ou moins recourbé vers le bas, couple ii, et s final (dernier mot de la page).
Aux lignes 12 à 15, et surtout 13, des corrections ont été portées après grattage du parchemin. Il pourrait s’agir d’une autre main contemporaine, ou bien plutôt de la même main altérée par manque de place et de soin. L’écriture est rétrécie, penchée à gauche au début de la l. 13 (signe de rapidité), pleine d’abréviations, et oublie deux lettres (l. 13, fin). A la fin de la ligne 15, au moins eam est nettement d’une autre main encore.
L’ex-libris au bas de la page est probablement de la première moitié du XVe siècle : noter entre autres la forme des a construits sur deux traits verticaux ; l’extension en hauteur des t ; et le très large A (« majuscule gothique »), sans doute une indication de cote tracée en même temps, à en juger par la couleur de l’encre.