La séparation des mots est à peu près régulière. Cependant les monosyllabes, prépositions et conjonctions, comme c'est très souvent le cas, s'agglutinent au mot voisin, et les adjectifs peuvent de même se souder au substantif auquel ils se rapportent. Ces groupements constituent des unités surtout pour la prononciation (avec un accent tonique unique ou principal), et accessoirement pour le sens.
La ponctuation utilise avec régularité les trois signes habituels :
Le periodus est systématiquement suivi d'une initiale agrandie, dont la morphologie est essentiellement empruntée à l'onciale, et dont la dimension variable introduit une hiérarchie supplémentaire dans le découpage du texte.
La disposition de la glose par rapport au texte n'est pas planifiée à l'avance, bien que tous deux soient de la même main. La glose n'est même pas rédigée dans l'ordre du texte, ce qui interdit toute mise en page logique. Elle est placée d'abord au plus près du passage commenté, soit dans l'interligne, soit, si elle est plus longue, dans la marge voisine, et introduite par idest ou scilicet. Au fur et à mesure du remplissage de la marge, il devient nécessaire de recourir à des signes de renvoi et de placer les gloses en fonction de l'espace nécessaire pour chacune, jusque dans les marges supérieure et inférieure. Les signes de renvoi sont des dessins arbitraires, qui ne peuvent constituer une série logique (comme nos notes appelées par des numéros ou des lettres), et dont les formes peuvent éventuellement prêter à confusion ; aussi les mots à commenter sont-ils repris par précaution au début de la glose. Le repérage est au total bien incommode, et exige de donner aux signes de renvoi une assez grande dimension pour qu'ils soient bien visibles. L'aspect de la page n'en est que plus touffu.
La séparation des mots est à peu près régulière. Cependant les monosyllabes, prépositions et conjonctions, comme c'est très souvent le cas, s'agglutinent au mot voisin, et les adjectifs peuvent de même se souder au substantif auquel ils se rapportent. Ces groupements constituent des unités surtout pour la prononciation (avec un accent tonique unique ou principal), et accessoirement pour le sens.
La ponctuation utilise avec régularité les trois signes habituels :
comma, un point légèrement élevé = pause courte (cf. notre virgule) ; colon, un point-virgule renversé = pause moyenne (cf. notre point-virgule) ; periodus, ici un point-virgule simple = pause forte (cf. notre point).Le periodus est systématiquement suivi d'une initiale agrandie, dont la morphologie est essentiellement empruntée à l'onciale, et dont la dimension variable introduit une hiérarchie supplémentaire dans le découpage du texte.
La disposition de la glose par rapport au texte n'est pas planifiée à l'avance, bien que tous deux soient de la même main. La glose n'est même pas rédigée dans l'ordre du texte, ce qui interdit toute mise en page logique. Elle est placée d'abord au plus près du passage commenté, soit dans l'interligne, soit, si elle est plus longue, dans la marge voisine, et introduite par idest ou scilicet. Au fur et à mesure du remplissage de la marge, il devient nécessaire de recourir à des signes de renvoi et de placer les gloses en fonction de l'espace nécessaire pour chacune, jusque dans les marges supérieure et inférieure. Les signes de renvoi sont des dessins arbitraires, qui ne peuvent constituer une série logique (comme nos notes appelées par des numéros ou des lettres), et dont les formes peuvent éventuellement prêter à confusion ; aussi les mots à commenter sont-ils repris par précaution au début de la glose. Le repérage est au total bien incommode, et exige de donner aux signes de renvoi une assez grande dimension pour qu'ils soient bien visibles. L'aspect de la page n'en est que plus touffu.