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L’ensemble des caractères externes dénote une recherche de clarté, de rapidité et d’efficacité, qui témoigne d’un développement et d’une systématisation des pratiques administratives échevinales.
L’acte est bien centré sur le parchemin, de format très allongé. Des marges relativement importantes assurent la clarté de l’ensemble. On note un certain souci de justification (voir p. ex. l. 7, l’écriture très tassée de poursuilte en fin de ligne), qui n’est pas pour autant parfaite. Le début et la fin du texte sont bien délimités par une majuscule ornée d’une part, et des tirets empêchant les falsifications par ajout d’autre part. Les interlignes sont réguliers mais serrés : le texte est concentré par souci d’économie.
L’écriture se caractérise par une grande lisibilité et un souci d’efficacité, avec de petites lettres aiguës et bien formées, où apparaissent quelques signes de cursivité.
Les lettres voisines se distinguent encore très bien les unes des autres, à une époque où la cursivité commence à se développer dans les actes de la pratique : les hampes des “v” se terminent en une boucle plus ouverte que celles des “b” ; la forme des “u” est différente de celle des “v” ; les “c”, formés de deux traits à angle aigu, se différencient des “e”, composés de deux traits inclinés, et des “t”, dont la hampe dépasse de la barre horizontale. Les lettres à attaques fractionnées sont encore majoritairement formées de plusieurs traits distincts, comme en témoignent les “e”, ainsi que les “a” de “Valenchiennes” (l. 1), “avoit adonner”(l. 5)…, les “s” ronds finaux de “ils lidis” (l. 4), “a tousjours”(l. 10)…, les “c”… Les “g” conservent leur forme fractionnée traditionnelle.
Les abréviations (comme à l’habitude relativement peu nombreuses dans les actes en langue vernaculaire) sont encore notées par un trait distinct, tracé au-dessus du mot après avoir levé la plume, et non pas par un trait montant ou plongeant dans le prolongement de la dernière lettre.
Les signes de cursivité, témoignant d’une évolution de l’écriture vers une plus grande rapidité d’exécution, demeurent discrets. Quelques lettres ont tendance à ne plus être formées qu’en un seul mouvement, comme par exemple le “a” de “Jehans” (l. 2 et l. 11), le “o” de “avoit” (l. 7), ou, surtout, comme les “d”, constitués d’un seul trait montant de gauche à droite, terminé par une boucle. Le “n” de “des maintenant” (l. 9) et le “h” de “Jehans” (l. 11) plongent très légèrement sous la ligne d’écriture, de même que les “x” finaux. Les hastes effilées se prolongent sous la ligne d’écriture, mais sans toutefois gêner la lecture.
La mention dorsale est rédigée dans une écriture plus fragmentée, irrégulière et incertaine, qui est l’œuvre d’une seconde main.
L’acte en question est un chirographe, acte écrit en plusieurs exemplaires entre lesquels le scribe écrit un ou plusieurs mots ou lettres avant de découper la feuille de parchemin au milieu de cette “devise” (divisa). On peut distinguer ici la partie inférieure de la devise, constituée par les trois premières lettres du mot “CHI(ROGRAPHE)”, suivies d’une ligne ondulée ornementale. L’insistance mise sur la devise attire lourdement l’attention sur ce mode de validation.
L’ensemble des caractères externes dénote une recherche de clarté, de rapidité et d’efficacité, qui témoigne d’un développement et d’une systématisation des pratiques administratives échevinales.
L’acte est bien centré sur le parchemin, de format très allongé. Des marges relativement importantes assurent la clarté de l’ensemble. On note un certain souci de justification (voir p. ex. l. 7, l’écriture très tassée de poursuilte en fin de ligne), qui n’est pas pour autant parfaite. Le début et la fin du texte sont bien délimités par une majuscule ornée d’une part, et des tirets empêchant les falsifications par ajout d’autre part. Les interlignes sont réguliers mais serrés : le texte est concentré par souci d’économie.
L’écriture se caractérise par une grande lisibilité et un souci d’efficacité, avec de petites lettres aiguës et bien formées, où apparaissent quelques signes de cursivité.
Les lettres voisines se distinguent encore très bien les unes des autres, à une époque où la cursivité commence à se développer dans les actes de la pratique : les hampes des “v” se terminent en une boucle plus ouverte que celles des “b” ; la forme des “u” est différente de celle des “v” ; les “c”, formés de deux traits à angle aigu, se différencient des “e”, composés de deux traits inclinés, et des “t”, dont la hampe dépasse de la barre horizontale. Les lettres à attaques fractionnées sont encore majoritairement formées de plusieurs traits distincts, comme en témoignent les “e”, ainsi que les “a” de “Valenchiennes” (l. 1), “avoit adonner”(l. 5)…, les “s” ronds finaux de “ils lidis” (l. 4), “a tousjours”(l. 10)…, les “c”… Les “g” conservent leur forme fractionnée traditionnelle.
Les abréviations (comme à l’habitude relativement peu nombreuses dans les actes en langue vernaculaire) sont encore notées par un trait distinct, tracé au-dessus du mot après avoir levé la plume, et non pas par un trait montant ou plongeant dans le prolongement de la dernière lettre.
Les signes de cursivité, témoignant d’une évolution de l’écriture vers une plus grande rapidité d’exécution, demeurent discrets. Quelques lettres ont tendance à ne plus être formées qu’en un seul mouvement, comme par exemple le “a” de “Jehans” (l. 2 et l. 11), le “o” de “avoit” (l. 7), ou, surtout, comme les “d”, constitués d’un seul trait montant de gauche à droite, terminé par une boucle. Le “n” de “des maintenant” (l. 9) et le “h” de “Jehans” (l. 11) plongent très légèrement sous la ligne d’écriture, de même que les “x” finaux. Les hastes effilées se prolongent sous la ligne d’écriture, mais sans toutefois gêner la lecture.
La mention dorsale est rédigée dans une écriture plus fragmentée, irrégulière et incertaine, qui est l’œuvre d’une seconde main.
L’acte en question est un chirographe, acte écrit en plusieurs exemplaires entre lesquels le scribe écrit un ou plusieurs mots ou lettres avant de découper la feuille de parchemin au milieu de cette “devise” (divisa). On peut distinguer ici la partie inférieure de la devise, constituée par les trois premières lettres du mot “CHI(ROGRAPHE)”, suivies d’une ligne ondulée ornementale. L’insistance mise sur la devise attire lourdement l’attention sur ce mode de validation.