Cet acte mis au nom du seigneur de Ham revêt une forme presque majestueuse : la feuille de parchemin est grande, plus haute que large, et l’écriture, au début surtout, est aérée : elle se resserre vers le milieu du texte, mais ce léger changement n’altère en rien ni sa régularité, ni l’homogénéité du document. À droite et à gauche se trouvent des marges généreuses qui confirment l’impression générale : cet acte, malgré sa portée apparemment limitée — mais il engage l’avenir et prévoit des extensions —, se veut imposant et solennel. Par ailleurs, la régularité de l’écriture, ainsi que la qualité de la justification et la présentation générale harmonieuse, trahissent la main d’un scribe expérimenté : il emploie régulièrement des majuscules un peu ornées, et son système d’abréviations est, à de rares exceptions près, assez homogène. Il use de points pour clairement séparer les noms de chaque personne (l. 6-7). Les tildes en forme de huit ouvert, les treillis des hastes des “s” et des “f” attestent un réel souci ornemental. La croix initiale cantonnée de quatre points, et surtout l’invocation initiale, par la taille de ses caractères (allongés en hauteur mais très serrés et tassés en largeur), comme son libellé, dans des formes d’ailleurs usuelles dans le Bassin parisien, évoquent à nouveau ostensiblement la forme des diplômes royaux, de même peut-être que la disposition à part et allongée de la ligne finale de date.
Cet acte mis au nom du seigneur de Ham revêt une forme presque majestueuse : la feuille de parchemin est grande, plus haute que large, et l’écriture, au début surtout, est aérée : elle se resserre vers le milieu du texte, mais ce léger changement n’altère en rien ni sa régularité, ni l’homogénéité du document. À droite et à gauche se trouvent des marges généreuses qui confirment l’impression générale : cet acte, malgré sa portée apparemment limitée — mais il engage l’avenir et prévoit des extensions —, se veut imposant et solennel. Par ailleurs, la régularité de l’écriture, ainsi que la qualité de la justification et la présentation générale harmonieuse, trahissent la main d’un scribe expérimenté : il emploie régulièrement des majuscules un peu ornées, et son système d’abréviations est, à de rares exceptions près, assez homogène. Il use de points pour clairement séparer les noms de chaque personne (l. 6-7). Les tildes en forme de huit ouvert, les treillis des hastes des “s” et des “f” attestent un réel souci ornemental. La croix initiale cantonnée de quatre points, et surtout l’invocation initiale, par la taille de ses caractères (allongés en hauteur mais très serrés et tassés en largeur), comme son libellé, dans des formes d’ailleurs usuelles dans le Bassin parisien, évoquent à nouveau ostensiblement la forme des diplômes royaux, de même peut-être que la disposition à part et allongée de la ligne finale de date.