La page appartient à un graduel ou antiphonaire de la messe, c’est-à -dire au livre liturgique contenant les chants de la messe qui changent en fonction de la fête du jour (chants du propre) par opposition aux chants fixes (chants de l’ordinaire). On trouve ici les chants du propre de la vigile et de la fête de l’Assomption (15 août). Comme pour les autres fêtes, les textes sont le plus souvent tirés de l’Écriture, notamment du livre des Psaumes. Le genre même du graduel trouve son origine dans la liturgie romaine, ce qui explique son attribution médiévale et moderne à Grégoire le Grand (pape de 590 à 604). En réalité, le répertoire des chants de la messe s’est formé pour la majeure partie à Rome entre le Ve et le VIIe siècles.
Le graduel a été ensuite diffusé notamment grâce aux souverains carolingiens qui ont favorisé la pénétration en Gaule des usages liturgiques romains. Ce phénomène est contemporain du développement de la notation neumatique. En effet, au IXe siècle, pour garder la mémoire d’une mélodie, on utilise des signes graphiques, les neumes. Placés au-dessus des lignes de texte comme dans cette page, les neumes permettent aux chantres de retrouver une mélodie et de l’appliquer correctement aux paroles, bien qu’ils ne soient pas une notation musicale proprement dite, puisque la hauteur des notes ne peut être indiquée en l’absence de portée.
La page appartient à un graduel ou antiphonaire de la messe, c’est-à -dire au livre liturgique contenant les chants de la messe qui changent en fonction de la fête du jour (chants du propre) par opposition aux chants fixes (chants de l’ordinaire). On trouve ici les chants du propre de la vigile et de la fête de l’Assomption (15 août). Comme pour les autres fêtes, les textes sont le plus souvent tirés de l’Écriture, notamment du livre des Psaumes. Le genre même du graduel trouve son origine dans la liturgie romaine, ce qui explique son attribution médiévale et moderne à Grégoire le Grand (pape de 590 à 604). En réalité, le répertoire des chants de la messe s’est formé pour la majeure partie à Rome entre le Ve et le VIIe siècles.
Le graduel a été ensuite diffusé notamment grâce aux souverains carolingiens qui ont favorisé la pénétration en Gaule des usages liturgiques romains. Ce phénomène est contemporain du développement de la notation neumatique. En effet, au IXe siècle, pour garder la mémoire d’une mélodie, on utilise des signes graphiques, les neumes. Placés au-dessus des lignes de texte comme dans cette page, les neumes permettent aux chantres de retrouver une mélodie et de l’appliquer correctement aux paroles, bien qu’ils ne soient pas une notation musicale proprement dite, puisque la hauteur des notes ne peut être indiquée en l’absence de portée.