L’écriture est une minuscule caroline tardive d’aspect soigné et homogène : on relèvera surtout ici les particularités qui la distinguent de l’écriture des IXe-Xe siècles. Le contraste est relativement marqué entre pleins et déliés, et les hastes sont renforcées au sommet par un trait supplémentaire qui prend l’aspect d’un empattement plus ou moins triangulaire (contrairement à l’aspect renflé en massue, caractéristique de la minuscule caroline à l’origine). Au bas, en recourbant le dernier trait de la plupart des lettres le copiste forme une série de pieds qui lient visuellement ces lettres les unes aux autres. La continuité graphique ainsi créée est l’un des aspects qui seront formalisés à l’extrême, vers la fin du siècle suivant, dans l’écriture gothique.
La première ligne de l’introït après la grande initiale est écrite en lettres onciales, dans un style qui les rapproche de la capitale « rustique » (à laquelle est plus spécialement emprunté le trait supérieur ondulé du F et du T). La conjonction NT étirée en largeur vise à allonger la ligne presque jusqu’à la marge : artifice ornemental et détournement d’une combinaison graphique dont la fonction était originellement de resserrer les lettres.
L’écriture est une minuscule caroline tardive d’aspect soigné et homogène : on relèvera surtout ici les particularités qui la distinguent de l’écriture des IXe-Xe siècles. Le contraste est relativement marqué entre pleins et déliés, et les hastes sont renforcées au sommet par un trait supplémentaire qui prend l’aspect d’un empattement plus ou moins triangulaire (contrairement à l’aspect renflé en massue, caractéristique de la minuscule caroline à l’origine). Au bas, en recourbant le dernier trait de la plupart des lettres le copiste forme une série de pieds qui lient visuellement ces lettres les unes aux autres. La continuité graphique ainsi créée est l’un des aspects qui seront formalisés à l’extrême, vers la fin du siècle suivant, dans l’écriture gothique.
La première ligne de l’introït après la grande initiale est écrite en lettres onciales, dans un style qui les rapproche de la capitale « rustique » (à laquelle est plus spécialement emprunté le trait supérieur ondulé du F et du T). La conjonction NT étirée en largeur vise à allonger la ligne presque jusqu’à la marge : artifice ornemental et détournement d’une combinaison graphique dont la fonction était originellement de resserrer les lettres.