Le document est typique de la production prestigieuse et très normée de la chancellerie d’Henri II Plantagenêt. Le parchemin se présente sous la forme d’un rectangle compact, presque carré. Il présente une quasi-absence de marges, mais une très grande régularité de l’interligne, qui donne à cette charte royale un caractère d’harmonie, à défaut de luxe. On peut noter la présence de traces de piqûres le long du bord supérieur du parchemin, sûrement postérieures, elles sont sans doute le reste de la couture d’un morceau de toile, pour protéger l’acte dans les archives. Le repli présente un scellage sur double queue de parchemin ; le sceau est perdu, mais une copie du XVIIe siècle conservée dans la collection Duchesne de la Bibliothèque nationale de France en donne une description.
L’écriture, très régulière et élégante quoique assez rapide, présente les caractères propres à la chancellerie anglaise : grandes hastes, notamment pour la partie droite des a, trait vertical des r minuscules se prolongeant par une queue au-dessous de la ligne, développement excessif des s allongés même à la fin des mots, g minuscules prolongés d’un mince trait transversal, tendance à multiplier les grandes lettres au début des mots. Au tout début de l’acte, le h oncial de l’initiale du nom du roi, avec sa barre redoublée (redoublement que l’on retrouve dans les N, les C et les T majuscules), encadré de deux points, est typique des actes d’Henri II.
Le point est le principal signe de ponctuation utilisé, mais l’on trouve aussi un point surmonté d’une sorte de petit v, qui marque une ponctuation un peu plus forte.
On peut enfin noter la sévérité des abréviations utilisées, notamment pour les noms de personne (à commencer par le nom du souverain, réduit à son initiale), de lieu, et les éléments de la titulature, caractéristique également des actes anglo-normands. L’abréviation T. pour « Testibus » est aussi typique. Néanmoins le caractère extrêmement stéréotypé du formulaire de ce type de charte de donation ou de confirmation à la chancellerie anglo-normande laisse peu de place aux hésitations de lecture.
Le document est typique de la production prestigieuse et très normée de la chancellerie d’Henri II Plantagenêt. Le parchemin se présente sous la forme d’un rectangle compact, presque carré. Il présente une quasi-absence de marges, mais une très grande régularité de l’interligne, qui donne à cette charte royale un caractère d’harmonie, à défaut de luxe. On peut noter la présence de traces de piqûres le long du bord supérieur du parchemin, sûrement postérieures, elles sont sans doute le reste de la couture d’un morceau de toile, pour protéger l’acte dans les archives. Le repli présente un scellage sur double queue de parchemin ; le sceau est perdu, mais une copie du XVIIe siècle conservée dans la collection Duchesne de la Bibliothèque nationale de France en donne une description.
L’écriture, très régulière et élégante quoique assez rapide, présente les caractères propres à la chancellerie anglaise : grandes hastes, notamment pour la partie droite des a, trait vertical des r minuscules se prolongeant par une queue au-dessous de la ligne, développement excessif des s allongés même à la fin des mots, g minuscules prolongés d’un mince trait transversal, tendance à multiplier les grandes lettres au début des mots. Au tout début de l’acte, le h oncial de l’initiale du nom du roi, avec sa barre redoublée (redoublement que l’on retrouve dans les N, les C et les T majuscules), encadré de deux points, est typique des actes d’Henri II.
Le point est le principal signe de ponctuation utilisé, mais l’on trouve aussi un point surmonté d’une sorte de petit v, qui marque une ponctuation un peu plus forte.
On peut enfin noter la sévérité des abréviations utilisées, notamment pour les noms de personne (à commencer par le nom du souverain, réduit à son initiale), de lieu, et les éléments de la titulature, caractéristique également des actes anglo-normands. L’abréviation T. pour « Testibus » est aussi typique. Néanmoins le caractère extrêmement stéréotypé du formulaire de ce type de charte de donation ou de confirmation à la chancellerie anglo-normande laisse peu de place aux hésitations de lecture.