De l’œuvre abondante de Philippe de Mézières (1327 ?-1405), on connaît surtout les nombreux appels en faveur de la croisade et le projet réformiste contenu dans le Songe du vieil pelerin (1386-1389). Philippe a, en effet, promu avec constance la croisade, notamment en cherchant à fonder un nouvel ordre militaire, la chevalerie de la Passion de Jésus-Christ, pour récupérer la Terre sainte. Comme proche conseiller de Charles V, il a tenté de réformer le royaume et l’Église de son temps.
Philippe laisse également une œuvre littéraire moins étudiée où s’expriment des facettes complémentaires de sa spiritualité. À la mort de Charles V en 1380, il décide, en effet, de se retirer auprès des célestins qu’il a appris à connaître dans l’entourage royal. Il entreprend alors la rédaction de nombreux traités qui accordent une place importante au culte de la Passion et à la figure de Marie. Parmi ceux-ci, le livret de prières contenu dans le manuscrit 516 de la bibliothèque Mazarine est un exemple très représentatif.
De l’œuvre abondante de Philippe de Mézières (1327 ?-1405), on connaît surtout les nombreux appels en faveur de la croisade et le projet réformiste contenu dans le Songe du vieil pelerin (1386-1389). Philippe a, en effet, promu avec constance la croisade, notamment en cherchant à fonder un nouvel ordre militaire, la chevalerie de la Passion de Jésus-Christ, pour récupérer la Terre sainte. Comme proche conseiller de Charles V, il a tenté de réformer le royaume et l’Église de son temps.
Philippe laisse également une œuvre littéraire moins étudiée où s’expriment des facettes complémentaires de sa spiritualité. À la mort de Charles V en 1380, il décide, en effet, de se retirer auprès des célestins qu’il a appris à connaître dans l’entourage royal. Il entreprend alors la rédaction de nombreux traités qui accordent une place importante au culte de la Passion et à la figure de Marie. Parmi ceux-ci, le livret de prières contenu dans le manuscrit 516 de la bibliothèque Mazarine est un exemple très représentatif.