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L'écriture de cette charte est celle des livres contemporains, dans presque tous ses détails : une minuscule caroline tardive, plutôt lourde (tracée avec une plume épaisse, selon un angle oblique).
L'initiale I d'une hauteur de trois lignes évoque elle-même les usages livresques.
L'évolution de l'écriture vers les morphologies gothiques primitives s'esquisse seulement : les premiers jambages de m et n sont très irrégulièrement dotés de crochets ; les courbes opposées ne se superposent nullement (contrairement à la règle dite de Meyer, caractéristique de la gothique achevée) ; et sous forme de lettres conjointes (&) n'est pas encore remplacé par la note tironienne correspondante (en forme de 7) ; plus généralement, la rondeur l'emporte sur l'angulosité.
Le d "oncial" (incliné à gauche), qui se généralisera dans la gothique, coexiste encore avec d droit de la minuscule caroline, selon un système apparemment cohérent : d est toujours droit à l'initiale et presque toujours oncial à la finale (exception : Fonolied, 17). Il est oncial en position médiane, à l'exception de deux noms seulement, qui reviennent plusieurs fois : Raimundus (où une haste inclinée aurait rencontré le tilde sur la lettre précédente) et Bernardus (sans raison visible). Seul un échantillon plus abondant pourrait dire si le choix de la forme, dans ces cas, dépend des lettres voisines ou de quelque autre facteur.
Au sommet des hastes de d (droit) b h l, l'empattement triangulaire originel, formé d'un trait de plume supplémentaire, évolue vers une forme en crochet plus ou moins marquée.
Le i est pointé en redoublement, par souci de clarté, dans Poncii (4, 14).
L'écriture de cette charte est celle des livres contemporains, dans presque tous ses détails : une minuscule caroline tardive, plutôt lourde (tracée avec une plume épaisse, selon un angle oblique).
L'initiale I d'une hauteur de trois lignes évoque elle-même les usages livresques.
L'évolution de l'écriture vers les morphologies gothiques primitives s'esquisse seulement : les premiers jambages de m et n sont très irrégulièrement dotés de crochets ; les courbes opposées ne se superposent nullement (contrairement à la règle dite de Meyer, caractéristique de la gothique achevée) ; et sous forme de lettres conjointes (&) n'est pas encore remplacé par la note tironienne correspondante (en forme de 7) ; plus généralement, la rondeur l'emporte sur l'angulosité.
Le d "oncial" (incliné à gauche), qui se généralisera dans la gothique, coexiste encore avec d droit de la minuscule caroline, selon un système apparemment cohérent : d est toujours droit à l'initiale et presque toujours oncial à la finale (exception : Fonolied, 17). Il est oncial en position médiane, à l'exception de deux noms seulement, qui reviennent plusieurs fois : Raimundus (où une haste inclinée aurait rencontré le tilde sur la lettre précédente) et Bernardus (sans raison visible). Seul un échantillon plus abondant pourrait dire si le choix de la forme, dans ces cas, dépend des lettres voisines ou de quelque autre facteur.
Au sommet des hastes de d (droit) b h l, l'empattement triangulaire originel, formé d'un trait de plume supplémentaire, évolue vers une forme en crochet plus ou moins marquée.
Le i est pointé en redoublement, par souci de clarté, dans Poncii (4, 14).