Introduction des cours Dossiers documentaires Bibliographies
Milieu du XIIe siècle. La Bible glosée
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Dossier 99
  1. Aspect général
  2. Formes individuelles à remarquer
  3. Abréviations
  4. Structuration

Essai

Dans certaines lettres, la glose présente aussi, comme souvent, des formes particulières qu’on retrouvera ensuite comme norme graphique dans l’écriture gothique :

  • d : droit dans le texte (trois traits), mais oncial dans la glose (incliné, en deux traits).
  • r : après un o, prend la forme ronde (semblable à 2) dans la glose seule.
  • s : la forme droite plus simple à tracer (Å¿, en deux traits) est de règle dans la glose ; la forme capitale (s, en trois traits) est réservée, dans le texte, à la terminaison des mots abrégés par contraction (à part omnes, l. 2). On en distinguera le s surélevé plus cursif, en deux traits voire un seul (Colosis), réservé aux fins de ligne qu’il s’agit de raccourcir. Le rubricateur, en revanche (autre main), utilise aussi bien s capital à la fin de Colosenses. Dans l’écriture gothique, selon les types, ces différents allographes resteront tous en usage.
  • et : représenté par l’éperluette ou conjonction e+t (&) dans le texte, et la note tironienne (7) dans la glose.
  • e cédillé : pour la diphtongue –ae dans la glose interlinéaire.