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Milieu du XIIe siècle. La Bible glosée
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Dossier 99

Essai

Au reste le système abréviatif est à peine moins développé dans le texte que dans la glose. La page présente un large échantillon des signes et principes en usage : tildes pour nasales, suspensions (dans la glose) et nombreuses contractions, notamment dans les nomina sacra et autres mots du registre religieux ; lettres suscrites ; terminaisons -b(us) et -or(um) ; signes conventionnels pour con-, -us ; etc.

On notera plus spécialement :

  • enim dans la forme qui avait été répandue par l’écriture insulaire (N capital semblable à un petit H) ;
  • est, dans la glose, sous la forme tantôt « insulaire » (tiret entre deux points) tantôt « continentale » (e avec tilde) ;
  • etiam rendu par composition d’et tironien et tilde ;
  • propter par pp barrés ;
  • l’oubli du tilde sur gratias dans la glose marginale ;
  • surtout, à l’avant-dernière ligne du texte, v(est)ra(m) : r a été allongé pour recevoir une barre inférieure, sans doute par correction. Comme on ne pouvait ajouter ni m ni un second tilde à la contraction v(est)ra, on y a adapté la barre qui coupe couramment la hampe du q pour compléter une abréviation q(ue) ou q(u)a respectivement en quem ou quam.