Les mots sont rigoureusement séparés, y compris les prépositions et conjonctions. Dans les gloses comme dans le texte, la ponctuation est simple : le point à mi-hauteur (punctus) sert à distinguer les propositions dans la phrase ; il précède aussi toujours la conjonction et. Associé à une majuscule, il marque le début d’une nouvelle phrase.
Le feuillet de dimensions moyennes (240 x 160 mm) illustre un jalon important dans l’évolution de la mise en page, entre la page à longues lignes de l’époque carolingienne et les formats rigoureusement compartimentés du XIIIe siècle. Selon un modèle attesté par les manuscrits dès le premier quart du XIIe siècle, la page est ici divisée par une réglure à la pointe sèche en trois colonnes de largeur inégale (50 mm, 60 mm et 25 mm de gauche à droite) et isolées par deux colonnettes (5 mm de largeur). La colonne centrale (175 x 60 mm) sert à copier le texte biblique dans une écriture de gros module. Des initiales en rouge permettent d’y distinguer les unités textuelles par ordre décroissant dans la page : P (55 mm de hauteur), C (13 mm), S (5 mm). Un titre rubriqué (c’est-à -dire à l’encre rouge) annonce le début de l’épître. Le texte y est copié de manière espacée, pour permettre d’y insérer des gloses sur la réglure.
Les gloses interlinéaires, brèves, sont situées au-dessus des mots qu’elles expliquent et distinguées les unes des autres par des signes de paragraphe. Les gloses marginales, généralement les plus longues, sont aussi mises en valeur par des signes de paragraphe, parfois surdéveloppés et ornés, et suivent la réglure. Il n’existe pas ici de signe de renvoi entre le texte biblique et les gloses marginales : c’est la disposition de celles-ci sur la page qui permet de s’y reporter. S’ajoutent à cette disposition préétablie des corrections occasionnelles, ici dans l’interligne de la première glose marginale (sincere), et dans la marge de fond (intérieure) pour le texte biblique, en gros module, avec un signe de renvoi sous forme de trois points après le mot nostro.
Les mots sont rigoureusement séparés, y compris les prépositions et conjonctions. Dans les gloses comme dans le texte, la ponctuation est simple : le point à mi-hauteur (punctus) sert à distinguer les propositions dans la phrase ; il précède aussi toujours la conjonction et. Associé à une majuscule, il marque le début d’une nouvelle phrase.
Le feuillet de dimensions moyennes (240 x 160 mm) illustre un jalon important dans l’évolution de la mise en page, entre la page à longues lignes de l’époque carolingienne et les formats rigoureusement compartimentés du XIIIe siècle. Selon un modèle attesté par les manuscrits dès le premier quart du XIIe siècle, la page est ici divisée par une réglure à la pointe sèche en trois colonnes de largeur inégale (50 mm, 60 mm et 25 mm de gauche à droite) et isolées par deux colonnettes (5 mm de largeur). La colonne centrale (175 x 60 mm) sert à copier le texte biblique dans une écriture de gros module. Des initiales en rouge permettent d’y distinguer les unités textuelles par ordre décroissant dans la page : P (55 mm de hauteur), C (13 mm), S (5 mm). Un titre rubriqué (c’est-à -dire à l’encre rouge) annonce le début de l’épître. Le texte y est copié de manière espacée, pour permettre d’y insérer des gloses sur la réglure.
Les gloses interlinéaires, brèves, sont situées au-dessus des mots qu’elles expliquent et distinguées les unes des autres par des signes de paragraphe. Les gloses marginales, généralement les plus longues, sont aussi mises en valeur par des signes de paragraphe, parfois surdéveloppés et ornés, et suivent la réglure. Il n’existe pas ici de signe de renvoi entre le texte biblique et les gloses marginales : c’est la disposition de celles-ci sur la page qui permet de s’y reporter. S’ajoutent à cette disposition préétablie des corrections occasionnelles, ici dans l’interligne de la première glose marginale (sincere), et dans la marge de fond (intérieure) pour le texte biblique, en gros module, avec un signe de renvoi sous forme de trois points après le mot nostro.