Bibliographie d'archivistique médiévale
Plus encore que celle de diplomatique médiévale, cette bibliographie est sélective. Elle vise avant tout à donner, à nouveau pour la seule France actuelle, l'indication d'un choix d'éditions, de répertoires, d'études spécifiquement consacrées aux formes, à la genèse, à la conservation des documents d'archives - périphéries de documents de gestion (allemand "Akten") progressivement développées au cours du Moyen Âge autour du cœur des chartriers que représentent les actes au sens strict (allemand "Urkunden") et que prend en compte, depuis plus de trois siècles, la diplomatique. À côté de ces études en sont citées quelques autres qui, visant plus généralement l'histoire des institutions ou l'histoire générale, comportent de passages particulièrement importants sur la typologie ou la création des documents ; elles résultent d'un choix drastique et inévitablement subjectif et criticable, et en aucun moment ne sauraient remplacer une recherche bibliographique spécifique. Les actes, le travail et le personnel des chancelleries ayant déjà été évoqués dans la bibliographie de diplomatique médiévale, celle-ci s'organise autour de trois grands axes, après les généralités (§ 1) :
- les documents ou traits spécifiques aux chartriers de laïques (§ 2), de municipalités (§ 3), d'institutions ecclésiastiques de toute nature, établissements d'assistance et d'enseignement inclus (§ 4) ;
- les documents relatifs à la gestion de la propriété (immeubles et meubles), du fief, de la seigneurie, quel qu'en soit le détenteur (§ 5) ;
- les documents ou traits spécifiques aux archives royales et princières (§ 6-8).
Version revue, juillet 2011.